Plaisir des yeux , Ossip Berstein

Une nouvelle soirée plaisir des yeux ,  dans une ambiance très conviviale s’est déroulée au restaurant l’Avenue , à Rueil-Malmaison ( Avenue Paul Doumer prés des cinémas ) , où le patron a eu la gentillesse de nous prêter deux salles pour notre manifestation.

Les salles sont prêtes ,la soirée peut commencer
Jean Marc ,Daniel venu de tour pour l’occasion ,et Agnes
Sutha , le sympathique patron ,peaufine les derniers détails.
Un bon apéro , avant de commencer les choses serieuses
santé !!!!!!

Ossip Bernstein en 1909.

Bernstein était un homme d’affaires brillant qui acquit une fortune considérable qu’il perdit à trois reprises : une première fois lors de la Révolution d’Octobre, une deuxième fois au moment de la Grande Dépression et une troisième fois lorsque la France où il s’était réfugié fut envahie par l’Allemagne nazie en 1940. À cette époque, il dut s’enfuir en Espagne à cause de ses origines juives.

Après la Première Guerre mondiale, la Révolution d’Octobre et la Guerre civile russe, il fut arrêté à Odessa par la Tchéka (police secrète) et devait être fusillé parce qu’il était conseiller des banquiers. Face au peloton d’exécution, un officier supérieur demanda à voir la liste des condamnés. En voyant le nom d’Ossip Bernstein, il lui demanda s’il était le fameux joueur d’échecs. Pas satisfait de la réponse affirmative de Bernstein, il l’obligea à jouer une partie d’échecs contre lui. Si Bernstein perdait ou faisait partie nulle, il serait fusillé. Bernstein gagna en peu de coups et fut libéré. Il s’enfuit à bord d’un bateau anglais et s’établit à Paris[1].

Bernstein mourut dans un sanatorium des Pyrénées françaises en 1962.

Et c’est parti .
Christophe , notre maître de conférence
L’atmosphère devient sérieuse.
Qoui que !!!!!!!!
Après 1h d’étude, il est temps de se rassasier.

321 parties de Bernstein sont reprises dans la base de données Simbase, il gagna 131 parties, en perdit 88 et en annula 102, soit 56 % de gains. Ossip Bernstein avait une prédilection pour la partie espagnole.

Avant la Première Guerre mondiale

Au cours de sa longue carrière échiquéenne (de 1902 à 1954), Bernstein eut l’occasion de se mesurer en tournoi à de nombreux grands noms du noble jeu.

Après la Première Guerre mondiale

  • 1922 : mini-match contre Alexandre Alekhine à Paris (+0 –1 =1).
  • 1930 : deuxième place, derrière Hans Johner, à Le Pont.
  • Juillet 1932 : 5e-6e avec Efim Bogoljubow à Berne.
  • 1933 : match d’entrainement contre le Champion du monde en titre Alexandre Alekhine à Paris (+1 –1 =2).
  • 1934 : sixième place à égalité avec Aaron Nimzowitsch au tournoi de Zurich remporté par Alekhine.

Après la Seconde Guerre mondiale

Bernstein joua encore pour la France au premier échiquier aux Olympiades d’Amsterdam en 1954 (+5 –5 =5). Il faisait encore partie de l’équipe de France engagée aux 12e Olympiades à Moscou 1956, mais il ne joua pas pour cause de maladie.

Lorsque la Fédération internationale des échecs introduisit les titres officiels en 1950, Bernstein obtint le titre de grand maître international. Il réalisa d’excellentes prestations face à des joueurs tels que le deuxième champion du monde Emanuel Lasker (+2 –2 =1), Akiba Rubinstein (+1 –1 =7), Aaron Nimzowitsch (+1 –2 =4), Mikhail Tchigorine (+2 –1 =0) et Salo Flohr (+0 –0 =3). Il n’en fut pas de même face aux troisième et quatrième champions du monde José Raúl Capablanca (+0 -3 =1) et Alexandre Alekhine (+1 –8 =5).

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